Mercredi 21 janvier 2004
Campoy
J'arrive à Angoulême le mercredi et je n'ai pas grand-chose à dire car cette journée est un silence. En effet, le festival ne commence que le lendemain, du coup, il y a encore des gens normaux dans la ville.
Je suis un touriste stagiaire parmi les 61 qu'accueille le CNBDI pour la somme modique de 450 euros, et le thème de la formation cette année porte sur le manga. Il est 09h00 quand j'arrive et je dois passer devant une partie de l'expo Loisel pour rejoindre le second étage où se déroule mon stage. Je souris parce que le vernissage a lieu le soir et l'expo est encore en chantier (courage les gars !). Je m'attarde néanmoins et me délecte devant quelques planches originales lorsque tout à coup, une pensée s'impose comme une évidence : il faudrait que je remercie cet homme pour le bonheur qu'il m'a donné. En effet, La quête et Peter pan résonnent en moi depuis une douzaine d'années maintenant, et ont, depuis tout ce temps, enrichis mon imaginaire. C'est quand même pas rien ça, nourrir l'imaginaire de quelqu'un...
Le stage en lui-même pour cette première journée est blagnablasant et m'intéresse peu (oups, j'ai le droit de dire ça publiquement ?). A 17h00, je suis donc heureux de retrouver Guilhem, ma petite marmotte Paloise avec qui je passerai les 4 jours du festival. On ne reste pas pour le vernissage de l'exposition car il n'a pas encore son badge professionnel, sésame du décoinçage de bulles à Angoulême. Je ne vois donc pas M. Loisel mais je me dis que j'aurai d'autres occazes dans le festival, et j'ai raison. Je ne sais pas encore que je le verrai 2 jours plus tard...
La soirée, sans intérêt autre que nos retrouvailles, n'a pas à être évoquée. Quoique, à Quick, un gars nous encourage à venir le voir sur le stand de son fanzine parce qu'il nous prend pour des auteurs, et en regagnant la voiture nous croisons Lewis Trondheim et Joann Sfar dans la rue. Deux petites anecdotes sans grand intérêt, certes, alors je conclue. En arrivant chez mamie Girod, la proprio de notre chambre d'hôte (une femme super, adorable et énergique J'espère que vous lirez ça mamie ; ), Guilhem m'offre pleins de cadeaux, notamment Little Big Joe de Lupano et Fred Campoy, dédicacé par ce dernier.
Comme il n'avait pas de modèle, Campoy a mis en scène Totoro d'après ses souvenirs du film
Le résultat, comme vous pouvez le voir, est un croisement entre un gros chat et un totoro. Une fusion originale... Quoi qu'il en soit, c'est un super cadeau donc merci la marmotte !