Mis à jour : vendredi 7 octobre 2022

Le conte de la princesse Kaguya

Japon, 10ᵉ siècle. Un vieux coupeur de bambou, Okina, trouve un jour dans un bambou une petite fille miniature. Il l'a ramène à sa femme Ôna, mais au contact de cette dernière, la petite créature se transforme en un nourrisson. Passée leur stupeur, le couple décide de l'élever. Le bébé grandit plus vite que la normale tout en s'émerveillant du monde qui l'entoure.
Okina trouve d'autres trésors dans le bambou : des pépites d'or et des kimonos destinés à une princesse. Ce qui lui laisse penser que sa jolie fille adoptive, que les autres villageois appellent « Pousse de bambou », est promise à une plus grande destinée. « Pousse de bambou », pourtant, est heureuse là où elle vit, avec les personnes qui l'entourent, notamment Sutemaru le chef des enfants du voisinage. Mais, ses parents, devenus riches, l'installent dans une grande demeure de la capitale, l'entourent de serviteurs et lui inculquent les manières de l'aristocratie.

Kaguya-hime no Monogatari (Le conte de la princesse Kaguya) est le cinquième film réalisé par Isao Takahata pour le studio Ghibli. Le film est une adaptation du célèbre conte fondateur japonais Taketori Monogatari (Le conte du coupeur de bambou). Même si ce nouveau chef-d'œuvre n'a eu pas le succès escompté au box office japonais, Takahata a avoué être extrêmement fier de ce qui est probablement son ultime long métrage et qu'il considère comme un véritable aboutissement artistique.

Film conseillé à partir de 10 ans (voir guide des parents)


Sources : dossier de presse français du film - The Art of The Tale of Princess Kaguya - Kaguya Hime no Monogatari Visual Guide - site officiel du film (Kaguyahime.jp) - documentaire Isao Takahata : Création du Conte de la princesse Kaguya - Ghibli studio 7, la légende des 933 jours - « Hayao Miyazaki et Isao Takahata - Pilote au service de deux génies », interview de Toshio Suzuki (Chûôkôron septembre 2013, pages 152 et 163) - interview d'Isao Takahata (Première, juin 2014)
Remerciements : merci à Yasuka Takeda pour les traductions